Objectif Emplois pour Tous (2)
L’apprentissage et la formation sont l’origine du développement durable.
Nous devons tout mettre en œuvre pour que nos jeunes deviennent des personnes qualifiées. Il ne sert à rien de faire de longues études si elles n’aboutissent pas à offrir un emploi stable. Aussi, nous devons faire en sorte d’aider les jeunes en difficulté scolaire à entrer dans un circuit d’apprentissage professionnel qui leur permettra de suivre une formation qualifiante. A l’issue de celle-ci, chaque apprenti aura une garantie d’emploi à condition bien sûr d’avoir été assidu et d’avoir obtenu les résultats nécessaires à l’obtention du diplôme.
Les écoles et centres de formation vont devoir faire de sérieux efforts pour proposer des cursus qualifiants de qualité en plus grands nombres. L’État subventionnera bien sûr tous ces enseignements professionnels et techniques, mais les Chambres de Commerces et d’Industries, ainsi que les grandes firmes vont devoir également mettre la main à la poche pour participer aux efforts de modernisation de la formation professionnelle.
Ainsi, un impôt devra être créé pour financer ces voies d’accès au monde professionnel et il sera prélevé sur les bénéfices des grandes entreprises. Pour favoriser le développement des formations qualifiantes, un impôt sur les dividendes versés aux actionnaires de ces grandes entreprises sera prélevé au bénéfice des établissements investissant dans le matériel nécessaire à ces nouvelles formations.
Des recrutements devront être organisés également pour créer des postes d’enseignants techniques et professionnels en lycée. La priorité sera d’ouvrir des classes où seront dirigés tous les collégiens qui le souhaitent et ceux qui éprouvent les moindres difficultés dans l’enseignement général. Il n’est plus question de forcer les jeunes à poursuivre des études longues s’ils sont voués à s’inscrire à Pôle-Emploi passée la première année d’étude supérieure.
Il n’est pas question non plus d’envoyer systématiquement les jeunes dans des cycles courts et de créer ainsi un goulot d’étranglement sur le marché des PME. Les CAP et BEP devront devenir des diplômes d’excellence, au même titre que chaque diplôme qui sera décerné dans les prochaines années. Chaque élève fera l’objet d’un suivi strict et régulier et les apprentis et autres étudiants ayant des difficultés seront redirigés vers une autre branche professionnelle leur convenant au mieux.
L’échec ne sera plus une option mais l’excellence sera le but.